Ce livre, je l’ai trouvé par hasard – si l’on veut croire au hasard. Le nom de l’auteur ne me disait rien, mais son titre a attiré mon attention dans une pile rangée avec soin dans une de ces cabines téléphoniques désaffectées, transformées en point d’échange d’ouvrages lus et abandonnés. Lolita à Téhéran ?! Impossible !
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L’accent russe | Le blog de Nadia Sikorsky
Cela aurait pu être le titre français du nouveau roman de l’Américain Josh Haven – quatrième au total et deuxième thriller. The Siberia Job dans l’original.
Le dernier film du grand cinéaste italien, qu’on sait avoir participé à la compétition du festival de Cannes de cette année, est sorti sur les écrans suisses. Je l’ai vu et vous le recommande de tout cœur.
C’est ainsi que, dans un de ses récents communiqués, le Gstaad Menuhin Festival a intitulé sa grande soirée du 12 août à venir. J’espère que vous serez nombreux à y assister car, à elle seule, la Symphonie n° 9 de Dimitri Chostakovitch mérite le déplacement.
Je suis certaine que la majorité parmi vous n’ont jamais visité de prison russe. Tant mieux pour vous ; or cela m’oblige à vous expliquer quelle est la construction étrange portant le mot ШИЗО écrit en cyrillique – en énormes caractères rouges – qui est apparue à Genève samedi dernier.
Дорогие друзья! Приветствую вас на новой площадке!
Il faut de l’audace, diront certains, pour consacrer, dans le contexte actuel, une exposition à une personnalité d’origine russe, et ce dans différentes langues. Il faut de la chutzpah, dirait en yiddish Vera Nabokov, l’épouse juive de l’immense écrivain huit fois nominé au Prix Nobel de littérature.
Parmi les trésors d’internet, on trouve cette photo prise à Moscou en 1964. Vous y reconnaîtrez facilement Marlène Dietrich, bien sûr. Mais qui donc est cet homme à qui la grande dame, agenouillée, baise la main ?
Il y a des personnalités du monde culturel dont l’ampleur dépasse de loin les limites des pays où ils sont nés et ont vécus, et dont les noms propres sont devenus quasiment communs. C’est le cas de Vladimir Horowitz, une légende du piano, récompensé par plus de Grammy Awards que n’importe quel autre musicien classique.
Tel est le titre du nouveau livre de l’écrivain ukrainien Andreï Kourkov paru aux Éditions Noir sur Blanc, Lausanne.
À partir du 11 mars et durant les prochaines semaines le magazine « T », que vous recevez le samedi avec votre exemplaire du Temps, va publier un débat épistolaire entre l’écrivain français Iegor Gran et moi-même. Le final se jouera sur la scène du Grand Théâtre de Genève, le 11 mai 2023.
Je n’ai pas pu aller voir l’opéra de P. I. Tchaïkovski à l’Opernhaus de Zurich en 2017 lors de sa première présentation mise en scène par l’Australien Barry Koski, célèbre et acclamé.
Contrairement à certains auteurs dont je vous parle dans mes chroniques, Chamil Idiatoulline est bien vivant. Contrairement à certains autres, il continue à vivre à Moscou où il travaille chez Kommersant, le seul journal russe que je lis tous les matins.

Certains parmi vous se souviennent qu’en octobre dernier j’ai organisé, à Genève, un concert avec la participation de
À l’école soviétique comme à l’école russe d’aujourd’hui, l’œuvre de Mikhaïl Prichvine (1873-1954), celui qu’on appelle le fils tardif de l’Âge d’argent de la littérature russe, est enseignée en 5e ou 6e année. Rares sont ceux qui retournent plus tard à cet auteur.
Nous sommes, malgré tout, en période de cadeaux ; de Lux et de luxe. Je me suis donc offert une combinaison des deux en allant écouter Boris Godounov au Teatro alla Scala, à Milan.
Il y quelques jours j’ai publié, dans Nasha Gazeta, un article concernant l’attaque des hauts responsables ukrainiens contre le Comité international de la Croix-Rouge.
Il y a quelques semaines le monde littéraire de la Suisse Romande se trouvait dans un rare état d’agitation.
La publication, en français et en russe, de mon texte « Dissidents, déserteurs, profiteurs » a provoqué une vive discussion sur le site du Temps (et je vous en remercie) et un silence radio dans Nasha Gazeta (que j’ai préféré à la crucifixion à laquelle je m’attendais).
Que va faire la Suisse avec les Russes qui fuient leur pays pour échapper à la guerre déclenchée par ce dernier et qui risquent de demander asile sur le territoire helvétique ? J’ai posé cette question à Mme Karin Keller-Sutter, notre ministre de la Justice, lors du Forum des 100 organisé par Le Temps le 11 octobre.
L’Internat, roman de l’écrivain ukrainien Serhiy Jadan (éd. Noir sur Blanc, traduit de l’ukrainien par Iryna Dmytrychyn), est disponible dès aujourd’hui dans les librairies suisses et françaises.
Au moment de toutes les ruptures, j’organise un événement qui a pour but de soutenir des jeunes musiciens déplacés en Suisse par la guerre. Son titre est « Musique. Tout simplement ». J’aime les titres simples, avec lesquels tout le monde se sent à l’aise.
Cette image avec un slogan bouleversant est apparue mercredi, peu après l’annonce par le président Poutine d’une « mobilisation partielle ». J’espérais pouvoir en parler le jour même sur le plateau de la RTS, mais l’image n’était pas d’assez bonne résolution, le délai était trop court et il n’y a avait pas assez de temps pour en parler à l’antenne.
Cette question sacrilège, je l’ai posée à Korine Amacher, professeure d’histoire russe et soviétique à l’Université de Genève, l’une des trois rédacteurs de « Histoire partagée, mémoires divisées. Ukraine, Russie, Pologne ».
Il y a quelques semaines, en vacances dans l’Amérique profonde, je reçois un message m’annonçant, que, à ma plus grande surprise, je me trouve cette année parmi ceux qui, selon la rédaction du Temps, ont « sensiblement contribué au succès de la Suisse romande », parmi « les faiseurs d’opinion et leaders économiques, politiques, scientifiques et culturels ».
C’est ainsi qu’il restera dans ma mémoire : jeune et souriant. Oui, jeune, car au moment d’être élu Secrétaire général du Parti communiste de l’Union soviétique, le 11 mars 1985, il n’avait que 54 ans. Et oui, souriant, chose rare dans mon pays. Surtout parmi ceux qui se trouvent sur la tribune du mausolée de Lénine.
Le roman Le Débutant de Sergueï Lebedev, écrivain russe établi en Allemagne, vient de paraître en français aux Éditions Noir sur Blanc. Il est arrivé, hier, dans les librairies en Suisse et en France.
Il y a quelques temps un ami genevois – un Suisse de souche et un grand connaisseur de l’histoire russe – m’avait offert un livre. Un pavé de mille pages, en petits caractères et sans illustrations. Le meilleur cadeau possible, que j’ai préservé pour la période des vacances comme on préserve le dessert pour la fin du repas. Hier, j’en ai tourné la dernière page.
Il faut partir en vacances.
En juin 2019 j’ai participé au Forum économique de Saint-Pétersbourg. Je ne vous cache pas que j’ai été flattée d’y être invitée avec mon petit journal, un bateau en papier parmi les navires des holdings et autres transnationaux.

C’est l’été, on peut se permettre de lire quelque chose pour le plaisir, sans aucune obligation, non ? Voici une suggestion.
Depuis mercredi dernier le public suisse est invité à visionner le film du cinéaste canadien Daniel Roher consacré au plus célèbre opposant russe vivant et décrit comme « un documentaire biographique avec des éléments de thriller ».
Il y a quelques mois encore personne ne croyait que la guerre entre la Russie et l’Ukraine était possible. Bien que les bruits courraient. Mais la guerre a commencé. Puis les bruits courraient qu’elle serait terminée pour le 9 mai, célébré en Russie comme le Jour de Victoire dans la Grande guerre patriotique du 1941-1945. Nous sommes le 9 mai.
J’ai envie d’ajouter à ce titre « aller simple ». Car l’essai de 850 pages de Jil Silberstein, paru récemment aux Éditions Noir sur Blanc, nous emmène à la triste conclusion qu’il n’y a pas de retour possible de ces voyages.
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